Eliana et Marc
David
Lennert
Marcel
Jacques
20 septembre départ de Lorient vers 17h UTC
le lendemain, 21, on met le spi léger.
Un peu plus tard, un bateau de guerre à l'horizon, ainsi qu'une espèce de cube.
Le cube est en fait un sous-marin…
Bientôt le bateau de guerre (Français) nous contacte et nous demande de nous dérouter. Ce qui nous fait nous rapprocher sérieusement du vent. Sous spi cela commence à être plus sport. Le point d'écoute de notre vénérable et vieux spi n'en peux plus et nous lâche !
On l'amène tandis que sous-marin et navire de guerre s'éloignent, inconscient de nos (petits) malheurs!
Le 22 vers 16hUTC, nous sommes sous GV et génois près du vent arrière. Le vent est assez fort, 20-25 nœuds réels et la mer est un peu formée avec 2 m de creux. Lennert, qui heureusement portait son gilet, mais qui n'était pas attaché est brusquement attrapé par le génois qui se regonfle et passe à l'eau. Moment d'angoisse indicible. Le gilet de Lennert s'est gonflé immédiatement. Marc à la barre le voit passer le long de la coque. Jacques lance immédiatement une bouée et la perche IOR. Ensuite, il reste à l'arrière et pointe continuellement son bras en direction de Lennert. Celui-ci nous a dit par la suite que cela avait été pour lui d'un grand réconfort. Le gilet de Lennert fait une grosse tache sur l'eau et est restée tout le temps très visible, si bien que nous n'avons même pas vu si l'AIS dont il était équipé était bien visible sur l'écran de Maxsea.
Rapidement Arrayan repasse à proximité de Lennert, mais on va trop vite. On lui crie que l'on va revenir avant de refaire un 360. Cette fois ci arrivée au moteur plus calme. on lance le bout de récupération (Kim MOB rescue sling) à Lennert qui le met autour de sa taille, puis David monte sur la plage Arrière et pêche ensuite le plus gros poisson de sa vie.
OUF !!!
Dans la manœuvre, on a cassé une basse bastaque. Pour la remplacer, nous décidons de faire escale à La Corogne.
Moralité: Même (et surtout) dans les moments graves: prendre quelques secondes de réflexion avant d'entreprendre quoi que ce soit ! L'empannage ayant causé la rupture de la basse bastaque et dû au fait qu'instinctivement le barreur (Marc) a suivi la personne tombée à l'eau aurait pu avoir des conséquences plus grave juste à un moment où il ne fallait pas !
Nous arrivons vers 21hUTC, dans la nuit à La Corogne. A l'entrée de la baie, des dizaines de bateau de pêche sont en action !
On s'amarre sur un ponton éloigné de la marina, marina que nous ne connaissions pas . Il y a très peu de bateaux, mais beaucoup de goélands ont laissés des souvenirs très odorants !
Peu importe, on savoure un repos bien mérités.
Edouard qui nous suivait depuis les US, voyant le brutal changement de direction et soupçonnant une escale imprévue à La Corogne, a réussi à nous voir sur une web-cam !
Le lendemain, marc fait refaire une basse bastaque, en cable pour le moment, tandis qu'Eliana et Lennert vont aux urgences pour s'assurer que Lennert qui a un peu mal au bras, ne s'est rien cassé.
La langue espagnole native et le diplôme de médecin d'Eliana aidant, cela fut rondement mené et nous sommes enfin rassurés.
Nous repartons le 23 vers 17h UTC
Le 28, le vent est fortement tombé. Marc décide de mettre le moteur en route.
au bout de quelques minutes, celui-ci se met un faire un bruit épouvantable: arrêt immédiat.
On finira à la voile jusque dans le port de Las Palmas.
Les derniers 50 mètres seront effectués avec 2 zodiacs à couple qui nous accostent au ponton visiteur de la marina.
Nous prenons rapidement contact avec la capitainerie de la Marina, ainsi qu'au Potencia Marina et au chantier naval Rol Nautic.
Le fait de participer à l'ARC et que nous parlons couramment l'espagnol (contrairement à la majorité des participants de l'ARC) a fait que nous sommes accueillis de façon royale !
Nous sommes même autorisés à rester sur le ponton visiteur jusqu'au départ.
Ils on tous fait un excellent travail !
Avant de partir, nous laissons l'intérieur prêt au démontage du moteur
