dimanche 1 octobre 2006

2006 Arrayan 2 en Ecosse


Le parcours



Arrayan II a appareillé du Golfe du Morbihan le 28 juin 2006 à destination de l'Écosse.

Voici les escales :

Beg Meil du 28 soir au 29 matin

Camaret du 30 soir au 1er juillet matin

Islay - Port Ellen du 4 soir au 5 midi

Iona du 5 soir au 6 midi

Staffa le 6 vers midi

Barra - Vatersay du 6 soir au 7 matin

Barra - Castlebay le 7 matin

Canna du 7 soir au 8 matin

Mull - Tobermory du 8 après midi au 10 matin

Oban du 10 soir au 11 midi

Jura - Loch Tarbert du 11 soir au 12 matin

Scilly - Tresco du 14 soir au 16 matin

Ouessant du 16 soir au 17 matin

Les Glénans du 17 soir au 18 matin

Toulindac le 18 après midi


L'équipage


Du 28 juin (Toulindac) au 1er juillet  (Camaret)

Henry et Hélène
Jean Claude
Marc et Edouard
Jean Paul et Anne Sophie

Du 1er juillet au 4 juillet (Port Ellen)

Marc, Eliana, Edouard
Hervé et Anne
Jean Paul et Anne Sophie

Le 4 juillet  Monona  embarque à Port Ellen

Le 11 juillet  Anne débarque à Oban


De Toulindac à Camaret

Le 28 juin nous appareillons du mouillage de l'île aux Moines pour rallier par vents d'ouest (3-4) Beg-Meil dans la soirée.


Beg Meil

Nous passons une excellente soirée chez des amis Après avoir savouré un magnum de champagne Roederer, nous dégustons de délicieuses langoustines, des sardines parfaitement grillées et une rafraîchissante salade de fruits.
Après avoir remercié nos hôtes si sympathiques nous regagnons le bord, tard dans la soirée.

Camaret



L'accueil est en place lors de notre arrivée à Camaret. Eliana, Hervé, Anne et l'amie de Jean Claude, Christine, sont sur le quai. Nous accostons au ponton extérieur. Anne Sophie et Edouard se précipitent à la douche pendant que Jean Claude part à la recherche d'une hélice pour l'annexe.

Après avoir pris l'apéritif à bord, nous partons dîner au Fret, invités par Jean-Claude. Jean-Claude se remet de ses émotions pensant un moment avoir perdu sa carte bleue et nous choisit un super repas avec crabe farci et ragoût de joues de lotte.

Le lendemain matin, Marc et Edouard se rechaussent à neuf à la coopérative maritime, Jean-Claude revient triomphant avec une hélice. Nous faisons nos adieux à Henry, Hélène, Jean-Claude et Christine. Nous voilà partis vers l'Ecosse.

de Camaret à Port Ellen

Nous appareillon de Camaret le 1er juillet par vents faibles de nordet. Après avoir doublé OUESSANT nous rejoignons la Manche que nous traversons sans difficulté.

Les quarts de nuit sont répartis comme suit :
Marc et Eliana 20-24
Anne et Hervé 00-04
Anne-Sophie, Edouard et Jean-Paul 04-08

Nous franchissons au matin Wolf Rock, le vent faiblit et refuse régulièrement. Le temps est orageux. Nous tirons un bord dans le rail. Heureusement la visibilité est bonne.

Nous serons au près jusqu'à Port Ellen par vents de nord - nord est. Le temps reste orageux et les grains arrosent copieusement qulques quarts de nuit.

Nous découvrons une fuite de gazole au niveau de la caisse arrière que nous contiendrons entre quatre membrures et devrons pomper à la main toutes les deux heures lorsque le bateau gite sur tribord.

La logistique culinaire est remarquable et superbement organisée. Elle fait oublier les quarts de nuit et le manque de sommeil.

La température tombe petit à petit et Anne-Sophie constate qu'il fait vraiment froid la nuit en mer.

Dès que le bateau s'approche de terre, chacun se précipite vers son téléphone portable. En particulier le 3 juillet date des résultats du bac. Anne-Sophie a la primeur des résultats parisiens tandis qu'Edouard s'impatiente de la lenteur des services administratifs provinciaux. Enfin, dans l'après midi Edouard apprend qu'il a également sa mention BIEN et le moral est de retour.

Eliana a réussit à joindre sa mère Monona qui est en Irlande et nous avons rendez vous à Port Ellen le 4 à 20 heures.








Port Ellen



L'accès de Port Ellen est aisé de jour.
Une zone de corps morts se situe au fond de la baie. On peut mouiller également à proximité.
Le fond est de bonne tenue.
Il y a une marina pour bateaux d'environ 12 mètres maximum.
On débarque en annexe à la marina. Attention à bien contourner les rochers marqués par des balises.

Extraits du Guide Route
(55°38'N., 6°12'W.) (World Port Index No.33280), the chief port of Islay, is a ferry port which is entered between Carraig Fhada and Rubha a' Chuinnlein (55°38'N., 6°11'W.), the W and E entrance points. The entrance channel, with a least depth of 3.9m in the fairway, is constricted by numerous rocks and shoals which reduce the swell setting into the harbor with S winds. North and S gales lower and raise the water level about 0.6m, respectively.
Carraig Fhada Light, 17m high, is conspicuous and stands on the SE extremity of Carraig Fhada Point. Ten high radio masts are conspicuous about 0.8 mile NW of Carraig Fhada. A distillery on the N shore is prominent, as is a church spire on the E shore.
The approach to Port Ellen is encumbered with rocks, reefs, and shoals. The E part of the harbor is foul, and the W part has depths of 5.5 to 11m and is relatively clear of dangers. A pier in the harbor has a length of 65m and an alongside depth of 3.3m, with ro-ro facilities for ferries. Local knowledge is re-quired to enter the harbor or a pilot can be arranged for through the harbormaster on prior notice.
Anchorage can be taken in the harbor ,in depths up to 11m, sand. With S winds, vessels can anchor, in a depth of 11m, about 0.2 mile W of the E entrance point. Larger vessels can anchor, in a depth of 16.5m, good holding ground, about 1.2 miles SE of Carraig Fhada.



Islay - Port Ellen

Après l'arrivée au mouillage, nous nous reposons de nos trois jours de mer et fêtons au champagne les nouveaux bacheliers en guettant le ferry qui amène Monona.





Le ferry arrive à 20 heures. Anne Sophie et Edouard accueillent Monona à la sortie du ferry. Les retrouvailles sont l'occasion de fêter une nouvelle fois les succès pendant que Monona nous raconte les péripéties de son voyage en Irlande ( El gringo et "Regarde moi dans les yeux et excuse toi!")




Le lendemain matin, Marc, Anne, Jean Paul et Anne Sophie vont faire quelques courses à terre tout en admirant la propreté et le calme de ce petit port. Nous rencontrons quelques plaisanciers vannetais accostés à la marina.

Anne Sophie recherche désespérément de l'arnica pour faire disparaître ses bleus.

Une charmante écossaise de bon gabarit acceptera de passer à la machine pour un lavage express les jeans qui ont connu le gazole.


de Port Ellen à Iona

Nous quittons Port Ellen en fin de matinée, par vent faible.

Nous embouquons le sound entre Islay et Jura par petite brise, ce qui nous laisse tout le temps d'admirer le phare de la pointe Mac Arthur, la distillerie de Bunnahabhain et les voiliers et le ferry qui nous croisent.

Le sound of Islay est facile à franchir par beau temps.
Les vents peuvent être variables notamment au milieu du chenal en raison des reliefs.
Le courant est fort et peut porter sur les dangers situés au milieu du chenal, marqués par une bouée verte.
Un bac traverse le chenal à Port Askaig qui est également emprunté par les ferries.
ëtre vigilant par mauvaise visibilité.







Nous faisons route vers Iona que nous atteindrons à la tombée de la nuit .





Mouillages - Iona





On peut mouiller au nord ou au sud dans le sound of Iona en accédant du même coté car on ne peut franchir le sound faute d'eau en son milieu.

Le mouillage n'est pas protégé des vents du nord et du sud.

On débarque en annexe à la cale où accoste les transports de passagers.

Nous partons tous à la découverte de cette île sacrée.

Jean Paul en profite pour amener la moquette de sa cabine qui est imprégnée de sel.

Un restaurant lui prêtera bien volontiers son seau le plus sale pour le grand nettoyage.

Après d'âpres négociations, le drugstore acceptera de laver notre linge.

La logistique étant résolue, nous partons, sous une pluie légère, visiter l'île.

Nous commençons par la visite du couvent puis nous poursuivons par le cimetière Reilig Oran qui renferme les tombes des premiers rois d'Ecosse.

Nous arrivons ensuite à l'abbaye d'Iona. Lieu magnifique, chargé d'histoire et magnifiquement restauré.

Le temps de rédiger quelques cartes souvenirs et nous reprenons la mer pour de nouvelles aventures.

Le lendemain vers midi, nous partons en direction des grottes de Staffa. Malgré la houle nous admirons la splendeur du site et ses nombreux touristes.





Direction Vatersay où nous mouillons pour la nuit par un bon vent d'ouest et ciel clair avant de repartir le lendemain matin, le temps de contourner l'ile de Muldoanish et nous nous trouvons au mouillage de CastleBay



La baie de Vatersay offre un très bon mouillage protégé des vents de sud, d'ouest et du nord. C'est un mouillage tranquille et relativement désert devant une très belle plage. La dune de la plage est assez haute pour abriter des vents d'ouest.



L'accès à Castle Bay est aisé. le balisage est bien fait.



Des corps morts sont installés près du chateau. La zone est assez petite et proche de la zone de manoeuvre du ferry. En été, il y peu de corps morts disponibles et il reste peu de place pour mouiller dans cette zone. Il est conseiller d'arriver de jour.



On débarque avec l'annexe sur une cale derrière le môle du ferry.

A CastleBay, nous allons prendre quelques photos de ce petit port de pêche. Le lieu ne transpire pas la richesse. Une des deux églises est en ruine.

Anne Sophie, Edouard et Jean Paul partent à l'ouest pour prendre la photo d'ARRAYAN II sur fond de KISIMUL Castle.

Au retour, ils chercheront une batterie pour remplacer celle du groupe électrogène. Hélas le magasin est fermé.

Pendant ce temps, Monona, Hervé et Anne sont allés vers les hauteurs de l'est pour prendre des photos de l'église (celle qui est en bon état).

A l'appareillage des pêcheurs nous proposent crabes, coquilles Saint Jacques et homards. Nous leur prenons des coquilles qui se révèleront délicieuses, cuisinées par Eliana.


de CastelBay à Tobermory

Nous appareillons de CastleBay par vent de nord ouest 15-20 noeuds. Au vu de la météo qui annonce des vents assez forts pour les jours à venir nous décidons de rejoindre directement Canna.
Au niveau du phare de Oigh Sgeir deux requins pelerins passent le long du bord impressionnants par leur taille.

L'ile de Rhum est majestueuse avec sa couronne de nuages. Nous arrivons à Canna par vent d'OSO 25 noeuds. La nuit est longue, le vent est fort, le bateau proche de la côte et nous avons été mis en garde par la mauvaise tenue de notre premier essai de mouillage.

Mouillage à Canna par forts vents de sud ouest. Les petits voiliers mouillent à l'intérieur de la baie par fonds inférieiurs à 4 mètres. Le fond est rocheux et couverts d'algues et de mauvaise tenue. De plus un quai pour ferry diminue la zone d'évitage.
Le mouillage à l'entrée de la baie, indiqué sur les cartes, par fonds de 11 mètres est de très bonne tenue.





La météo est toujours inquiétante pour les prochains jours, l'île de Skye est sous les nuages et les grains aussi nous abandonnons notre envie d'aller voir Loch Scavaig et faisons route vers Mull.

Quelques bords à tirer et nous nous dégageons du passage entre Rhum et Canna et au bon plein nous rallions Tobermory dans la soirée.

Le lieu est réputé et le mouillage près du port est complet. Nous mouillon près d'une ancienne ferme marine.













Tobermory est un port très fréquenté par les plaisanciers. Il offre une grande zone de corps morts près du port mais peu sont disponibles. Il faut se renseigner auprès du service du port. Attention la VHF 27 n'est pas disponible sur tous les appareils. téléphoner en heures ouvrables.
De bons mouillages existent dans la baie : au sud est près d'une ferme marine par 20 24 mètres de fond et au sud des corps morts, olus proche du port, assez près du rivage. Le fond 20 mètres est de vase collante.

On débarque en annexe à l'une des cales du port.


Les escales - Mull - Tobermory
Dès leur arrivée, Anne Sophie et Edouard à leur habitude se précipitent pour chercher une douche. Anne et Hervé en font de même. Monona et Jean Paul les rejoignent à terre. Avant de se retrouver au pub, chacun fait ses courses. Jean Paul négocie avec un pêcheur 5 kg de tourteaux et 5 kg de très belles étrilles.

Le lendemain est un jour mémorable, c'est la finale de la coupe du monde de football.
Le matin, Monona et Hervé font à pied le tour de la baie.
Nous dégustons à midi les crabes écossais qui sont délicieux et bien pleins.
Dans l'après-midi, Anne, Anne Sophie, Hervé et Edouard vont se promener dans la proche campagne. Les garçons largueront les filles dans une marche forcée pour arriver à l'heure au pub afin de pouvoir voir la finale de foot.

Tout le monde se retrouve au pub à temps pour le début du match. L'atmosphère est chaude, le volume sonore au maximum et les places très recherchées. Ainsi le match "équipage d'Arrayan II  vs équipage vannetais" se soldera par la victoire de l'équipage d'Arrayan qui prendra possession du petit salon particulier.

Visiblement tout le pub n'est pas pro français et Hervé commence à s'enerver de voir son voisin applaudir chaque action italienne.

Enfin la bagarre est évitée et dépités par la défaite et le carton rouge de Zizou, nous nous remontons le moral autour d'assiettes bien garnies à la mesure des gabarits écossais.



Passages - Sound of Mull
Très belles eaux intérieures sans difficultés particulières.












Oban est un port relativement important.

Dans l'ouest de la baie, il y a une marina importante qui peut recevoir les grands voiliers et qui dispose d'un poste de ravillement en gazole(tirant d'eau 5 mètres). La liaison entre la marina et Oban se fait par embarcation !

Au sud de la baie il y a un mouillage pour les plaisanciers.

Devant la ville, il ya quelques coffres privés que l'on peut prendre pour un séjour court.






Les escales - Oban

Arrivés dans l'après midi, Marc et Jean Paul traversent la baie pour aller voir les possibilités d'accostage et de ravitaillement en gazole de la marina d'Ardantrive Bay.

Monona, Eliana, Anne Sophie, Anne, Marc et Hervé partent faire quelques courses à terre. Hervé et Anne visitent la distillerie d'Oban. Jean Paul et Edouard essaient de les rejoindre mais hélas la visite est terminée. N'ayant pas de portable, ils chercheront vainement un téléphone pour qu'on vienne les chercher. A défaut de whisky, ils auront le temps d'apprécier la douche écossaise.

Le lendemain Marc et Jean Paul partent à la recherche d'une batterie. Jean Paul continue la visite de cette ville touristique. Monona et Eliana partent également à la recherche de bonnes affaires. (Ah ! les belles polaires n'est-ce pas Eliana !)

Avant d'attaquer l'apéro quelqu'un s'aperçoit que l'on a oublié Jean Paul à terre. Hervé s'empresse d'aller le chercher. Jean Paul a eu tout le temps de se renseigner sur les poissonneries et sitôt à bord il repart rechercher des noix de coquilles Saint Jacques toutes fraîches.

de Oban à Loch Tarbert

Nous quiitons Oban par le sound de Kerrera et toujours au près nous faisons route au sud. Le vent est d'une quinzaine de noeuds et le ciel est nuageux mais pas de pluie en vue.

Marc décide de passer à l'est de Lunga et nous empruntons le passage au nord de Ruhba Fiola. Les courants sont forts et le paysage magnifique.

Le vent a viré pour se faire dans l'axe de la route lors du passage du golfe de Corryvrekan célèbre lieu sinistre du livre Le cercle celtique.



Passages - Golfe de Corryvreckan

Chenalage agréable de Oban à Loch Tarbert en passant par le sound of Luing et le golfe de Corryvreckan.

Attention aux forts courants dans le golfe notamment du coté Nord Est ou la mer se creuse sous l'effet de la houle et du courant même par beau temps.


Le Gulf of Corryvreckan, détroit entre les iles de Jura et Scarba n'est navigable qu'à l'étale pour cause de courants supérieurs à 8 noeuds avec de très forts tourbillons, c'est le Maoelstrom de l'Ecosse du sud.
Le seul danger, dans le Corryvreckan, c'est d'y trainer par petit temps et de rester coincer aux abords du piège, moteur à bloc
Dans ce cas la baie de Kinuachdrachd harbour, au coin NE de Jura, offre un mouillage paisible et sans courant pour attendre la renverse.

D'une rive à l'autre et à contre courant nous franchissons le détroit avant de nous confronter aux vagues courtes et profondes provoquées par le courant contre la houle du large. Nous virons rapidement de bord pour fuir les lieux.

Nous atteidrons Loch Trabert dans la soirée. Vu l'heure tardive et la météo maussade et l'étroitesse des lieux nous restons au mouillage extérieur.





Loch Tabert offre un mouillage de passage à son entrée. Il est protégé des vents et de la houle de sud et sud-ouest.

Le mouillage à l'intérieur du loch nécessite un temps très calme et une bonne vigilance.



Yvon Nedonchelle :
Un must, voir Voiles et Voiliers de Sept 98 (No 331).
Y aller par beau temps et bonne visibilité, de préférence l'après midi pour avoir le soleil dans le dos, afin de trouver plus facilement le premier alignement (111°). Après c'est facile en suivant les indications du guide. Nous avons pu y entrer à la voile en fin de flot.
On mouille selon le vent dans le 1er lac intérieur. Nous étions dans le coin nord, devant une ferme en ruines (Cruib Lodge), à côté de rochers fréquentés par quelques phoques.
La partie la plus intérieure du loch n'est accessible qu'au moteur, de préférence un peu avant l'étale de basse mer pour être ralenti par la fin du courant de jusant.
L'endroit est inhabité à perte de vue, mais de nombreuses traces de véhicule tout-terrain (des quads?) sont visibles dans la bruyère.
Le lac intérieur est enchassé dans de hautes collines qui lui donnent un rivage très découpé, et dominé au sud par les Paps de Jura (alt 750m).


de Loch Tarbert aux Scilly

Partis de Loch Tarbert dans la matinée nous redescendons Islay Sound, cette fois ci avec le courant pour nous mais avec une mauvaise visibilité.

Le temps se dégage peu à peu et les vents faiblissent. Le temps nous paraît une éternité pour doubler Mull of Kintyre. Nous sommes toujours au près à tirer des bords.

Le quart de nuit se fait pour la première nuit par bordée. Les manoeuvres font que le premier quart avec Marc, Eliana et Edouard dormira peu.

Finalement les vents virent à l'est dans la nuit et nous permettent d'atteindre le canal Saint Georges sur un bord.

Les quarts de la nuit suivante se font par tiers
20-24 Marc et Eliana
00-04 Hervé et Edouard
04-08 Jean Paul et Anne Sophie

Il faudra virer dans la nuit vers 23h et 01h pour éviter de naviguer dans les rails montant et descendant.

Nous atterrissons sur les Scilly dans l'après midi du 14. Le temps est clair, le vent d'Est force aux approches de l'île Tresco.

Le mouillage près du Chateau est au calme et la nuit va être réparatrice.

Les escales - Scilly - Tresco

L'après midi, Jean Paul, Hervé, Edouard et Anne Sophie vont faire les courses. Anne Sophie et Edouard partent visiter l'île. Jean Paul, lui, fait une sieste sur la plage avant qu'Hervé ne l'amène au pied du château pour une visite de ce lieu grandiose.

Le lendemain matin Hervé, Anne Sophie et Jean Paul essaient de prendre quelques poissons à la traîne. Ils se rabatteront sur quelques berniques de la plage.

Le lendemain après midi tout le monde part pour la visite du jardin botanique. L'endroit est magnifique et très dépaysant. Enchanteur.

Au retour Marc, Hervé et Jean Paul partent à la pêche à la traîne. Malgré leurs efforts et quelques leurres laissés au fond ils resteront bredouille. Décidément la pêche n'est pas le fort d'ARRAYAN II.



Mouillages - Scilly Ile Tresco

Le passage entre TRESCO et BRYHER offre un bon mouillage par vents d'est ou d'ouest.
Les voiliers importants peuvent mouiller entre Castle down et Hangman. Les autres voiliers peuvent prendre des corps morts à l'intérieur de la baie. La houle d'ouest ne penêtre pas dans la baie.
Les annexes accostes aux cales de Tresco ou Bryher












des Scilly à Toulindac

Au départ des Scilly, nous chenalons pour passer au sud de Saint Mary puis route au bon plein vers Ouessant.




Passage bien balisé de l'ile Tresco à Saint Mary

La route se fait sur un seul bord. Nous rattrappons un beau voilier au bout de 4 heures de course. Nous faisons quand même 2 noeuds de mieux.

L'atterrissage sur Ouessant se fait dans la brume. Le courant est fort et freine notre progression. Nous mouillons à Lampaul dans la soirée.



Départ de bon matin de ouessant vers les Glénans. Le vent d'est tombe progressivement et nous contraint à mettre le moteur après Penmarc'h.

Nous arrivons à l'ile du Loch dans la soirée, juste à temps pour un coup de pêche fructueux.

Mouillage à l'est de l'île du loch par fonds de sable.





Le lendemain, le vent rejoue le même scénario et il faut mettre au moteur au niveau de Groix.
Le temps est superbe et très chaud. Nous en profitons pour terminer le grand nettoyage et sécher les litteries.

Nous arriverons au mouillage de l'île aux Moines en fin d'après midi heureux et conscients d'avoir vécu une belle aventure.